156 HET HUIS VAN HUYGENS OP HET PLEIN. que flanquent les saillies de mes ligne droicte a quelques mil pas. Je vous prie de jetter l’oeil sur dire franchement vostre advis. Si le reste, et de m’en vous ne me donnez que l’approbation que, possible, j’auray meritée en quelqu’ endroict j’estimeray que vous me cachez la censure qui me pourroit servir d’instruction et a d’autres d’adver- tissenient. Mon dessein estoit d’ adjouster a ces Imprimez (dont je garde les Planches a moy seul) une sorte de Bastiment. Soit obligation anciene, ou nouvelle irnpor- tunité, voyci le monceau de Brique que j’ay eslevé a la Haye, en un lieu, que j’ose bien nommer des plus illustres du Village. Quand je Fentamay, la main de l’Eternel ne s’estoit encor appesantie sur moy. Je vivoy doublement, dans la Saincte compagnie di lei ch’è salita A tanta pace, e m’ha lasciato in guerra et d’oü je ne puis seno hauer l’alma trista, Humidi gl’occhi sempre, e’l viso chino. C’est ce qui me porta a ceste égalité reguliere de part et d’autre, que vous trouverez en ces departements, que vous scavez avoir tant pleu aux Anciens, et que les bons Italiens d’aujourd’huy recherchent encore avec tant de soin: dis- tribuant les quartiers des deux chefs de familie en deux Sales, deux Chambres, deux Garderobes, deux Cabinets et autant de Galeries. Le tout separé par une sale d’entrée, ou vestibule, et couplé sur le derriere, par la communi cation d’un passage privé. Aujourdhuy, ce qui avoit esté destine pour la Mere, sert aux Enfants, et a ceux qui les gouvernent. Ma portion est du costé du jardin, que je decouvre a gauchea droicte tout ce qui sort et entre par la Bassecour, et sur le devant une excellente Plaine, ceinte de Bastemens, que grands, que mediocresclose de deux rangs de Tilieux au croissant de leur aage, et rebordeé d’un pavé de Kuë de 36. pieds, dont le costé Galeries s’estend en

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1897 | | pagina 333