et a faire sentir, chacun dans leur milieu la nécessitédeconcourirdans tous les cas au meme but. Dans la même nuit je me rendis encore chez M. Ie Préfet et lui fis part de cetle conference en lui communiquant en même temps que je me doutais que M.M. Repelaer et Styrum netramaient quelque plan dangereux, que j'avais été confirm! dans cette opinion par la manière dont ces M.M. avaient refusé de concourir aux mesures que je tentais de prendre pour assurer le repos et la tranquillité et que je croyais qu’il se formait entre eux quelque plan de s’emparer de l’autorité, dés que les circonstances leur paraitraient favorables et que je me ferais un devoir d'avertir M. Ie Préfet de cette remarque. M. Ie Préfet me témoigna qu’il avait les mêmes soupfons mais qu’il les étendait aussi a M.M. de Bas et G. C. van Hogendorp. Je lui dis que quant a M. de Bas je le croyais mal informé, mais que quant a M. Hogendorp je partageais son opinion. Je parcourais moi-mème la ville a trois heures de la nuit pour m’assurer que tout était tranquille. Le lendemain, 10, je retpts de M le Préfet une lettre du 9 2) par la- quelle il me ferait 1’honneur de me donner 1’assurance qu’il regar- dait les mesures que j’avais prises pour employer les citoyens hon- nêtes a réprimer les mouvements de la canaille comme utiles et essen- tielles. Qu’il m’engageait a suivre cette operation avec célérité eta lui rendre coinpte de ce que j’aurais fait. Je fus informé le même jour de bonne heure que plusieurs per- sonnes paraissaient en rue avec de 1’orange et qu’on en vendait dans plusieurs boutiques. Je fis de suite venir chez moi M. M. les Com missaires de Police et les chargeais de ne rien négliger pour faire cesser l’un et l’autre; je fus moi-même dans plusieurs boutiques pour le meme objet et j’employais encore plusieurs honnêtes bourgeois a réprimer par leur influence ces commencements qui pouvaient devenir dangereux. Je vis ensuite M. le Préfet et lui rendis compte de tout ceci. Il approuva entièrement tout ce que j’avais fait, et dans une conférence avec M. le Général 3) M. le Procureur Général 4) Mr. F. de Bas, notaris, compagnon van Repelaer. 2) Zie hierachter, bijlage N°. 2. 3) Bouvier des Eclats, divisie-generaal commandant der troepen in het departement. Mr. F. J. C. Jacquinot de Pampelune. VARIA OVER 1813. 201 [10 Nov.]

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1913 | | pagina 209