x) Eymard.
2) Zie hierachter, bijlage N°. 3.
3) Mr. J. C. v. Oldenbarneveldt gen. Witte Tullingh, Commandant der
Nationale Garde.
4) Mr. H. M. van der Goes.
et M. le Commissaire spécial de Police 9 nous convinmes de faire
une proclamation pour défendre le plus sévèrement tous rassem-
blements et cris séditieux avec déclaration que les mesures les plus
efficaces venaient d’etre prises pour les réprimer par la force mili
taire, qu’après le beffroi tous les cabarets devaient ètre fermés et
que les pères et mères seraient responsables de la mauvaise con
duite de leurs enfants.
Je fis de suite publier et afficher cette proclamation et elle parut
avoir le meilleur effet.
[11 Nov.] Le TI Novembre je rendis compte par ma lettre de ce jour 2) a M.
le Préfet que j’avais continué a prendre toutes les mesures possibles
pour engager les citoyens honnètes a concourir efficacement a main-
tenir le repos en se réunissant au besoin pour réprimer la populace
si elle troublait la tranquillité publique; que M. le Colonel Tullingh3)
et M. le Juge de Paix Van der Goes 4) m’avaient seconde puis-
samment en s’entendant avec un grand nombre de bons bourgeois
qui s’étaient engagés de se présenter au premier mouvement séditi
eux pour empêcher tout désordre; que je lui demandais de me faire
connaitre son approbation et que rien ne serait négligé pour entre-
tenir le bon esprit qui règnait parmi la presque totalité des habi
tants des classes aisées et honnètes et qui contiendrait, a ce que
fespérais, ce que la malveillance pourrait tenter.
J’appris le mème jour que les bouchers paraissaient avoir formé
le plan de ne point payer l’octroi en revenant avec leurs bestiaux
du marché de Delft. Je mandais de suite quelques-uns des princi-
paux, je leur fis sentir a quoi cette conduite contraire aux lois les
exposerais; et l’on paya sans difficulté les droits d’octroi. J’en rendis
compte également a M. le Préfet en lui observant en mème temps
que la mesure qu’on avait prise de faire óter les chapeaux uniformes
aux employés de l’octroi me semblait déplacée et pouvait avoir
donné lieu au bruit de la suppression de l’octroi et qu’il me sem
blait aussi que les employés de la douane de Schéveningue n’avaient
VARIA OVER 1813.
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