JJ x) Zie hierachter, bijlage N°. 5. pas dü vendre publiquement leurs effets, M. le Préfet partagea entièrement mon opinion a eet égard. Le 12 novembre M. Ie Préfet me communiqua qu’il venait d’ap- prendre qu’un sous-officier de la Garde Nationale avait donné 1’ordre a son escouade de se rendre en cas d’alarme devant la maison du Colonel mais de se munir de ruban orange. M. le Colonel fut mandé et de concert avec M. le Préfet et M. le Commissaire spécial de Police nous fimes toutes les perquisitions possibles. Les soup^ons se fixèrent sur deux sous-officiers qui furent interrogés et renvoyés a la Police. Je réiterai a cette occasion a M. le Préfet mes craintes a l'égard du parti qui me semblait se former. Le 13 au matin je rendis compte a M. le Préfet des mesures que j’avais continué de prendre pour le maintien de la tranquillité et lui communiquais en même temps qu’il se répandait une nouvelle, annomjée par des lettres d’Amsterdam, que le Moniteur du 10 conte- nait un changement dans le gouvernement; nouvelle qui déja avait été rapportée d’une autre cóté a M. le Préfet. Dans le courant de la journée cette nouvelle se répandit de plus en plus positivement de Rotterdam; on dit l’avoir lu dans le Moniteur; on ajouta même que le Moniteur du 11 contenait plus de détails et une convention avec les Puissances coalisées, en vertu de laquelle plusieurs pays devaient leur être cédés et entr’autres la Hollande avant le 26. Ce bruit se répandant de plus en plus, fit une violente sensation et causa une agitation générale. Je communiquais successivement toutes ces cir Constances a M. le Préfet. Nous par lames de I’impression que cela ferait et M. le Préfet me demanda quelle influence cela pourrait avoir sur la tranquillité de la ville, et je lui témoigna que cette nouvelle était si étrange quit était impossible de prévoir avec certitude I'effect qu'cite ferait, d'autant plus qu’on avait réussi a répandre tant de détails et de circonstances qu’on avait donné a ce bruit étrange un degré de vraisemblance vraiment inconcevable. Nous primes toutes les mesures possibles pour assurer la tran quillité et prévenir les suites que cette fausse novelle pourrait avoir. Le Moniteur du 10 vint le soir détromper le publicq T) et pour le détromper plus sürement encore j’écrivis dans la nuit a M. le Maire [14 Nov.] de Rotterdam pour m’assurer au juste du contenu du Moniteur du 203 [12 Nov.] [13 Nov.] VARIA OVER 1813.

Gedigitaliseerde gedrukte materialen Haags Gemeentearchief

Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1913 | | pagina 211