I Zie hierachter, bijlage N°. 4. Zie hierachter, bijlage N°. 6. en Je re?us le méme soir varia over 1813. onze, et a six heures du matin je regus sa réponse qui me disait que le même bruit, répandue a Rotterdam y avait fait beaucoup de sensation mais qu’il pouvait m’assurer que le Moniteur du onze n’était pas encore arrivé a Rotterdam et qu’ainsi tous les bruits qu’on avait répandu sur son contenu etaient faux. Je communiquais cette nouvelle a M. le Préfet et a toutes les autorités et la répandis le plus possible afin de faire contredire plus efficacement les fausses nouvelles qu’on répandait, tandis qu’en conséquence de ce que j’étais convenu avec M. le Préfet j’exhortais dans le même temps les Ministres des différents cultes qui devaient officier ce jour-la même (le 14} a prêcher plus que jamais l’esprit de calme et de tranquillité dans leur troupeau. Ces mesures eurent le meilleur effect car la journée du 14 fut infiniment plus tranquille qu’on n’aurait pu l’espérer. La journée du 15 aussi que la matinée du 16 fut également tran quille quoique je vis de plus en plus se confirmer mes craintes sur la formation d’un parti ce dont je fis part ét M. le Préfet dans les différentes conjérences que j’eus l'honneur d’avoir avec lui. De plus le départ des femmes et families d’un grand nombredefonc- tionnaires, l’emballage et le départ des meubles et effets de presque tous, donna lieu a beaucoup de bruits et fit une mauvaise impression. Dans l’après-midi du 16 étant allé voir M. le Commissaire spécial de police, il me communiqua qu’il venait d’apprendre qu’il s’était manifesté depuis la veille a Amsterdam une émeute violente, qu’on s’y était porté aux plus grands excès et qu’au départ du courrier qui avait apporté cette nouvelle le trouble y était a son comble. De suite nous nous rendïmes ensembles chez M. le Préfet, qui avait recu la même nouvelle, nous partageames les mêmes craintes sur l’impression que cette nouvelle, une fois connue, ferait dans cette ville et je témoignais que je redoutais beaucoup que l’exemple donné par Amsterdam ne fut suivi par la populace de cette ville, et qu’alors il ne devint extrèmement difficile, si non impossible de la contenir. Nous convïnmes de surveiller l’effet que cela ferait et nous séparames attendant des renseignements ultérieurs. une lettre 2) de M. le Préfet par laquelle il 204 I I I [15 Nov. 16 Nov.] i' 2’

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1913 | | pagina 212