sur aucun M. Stratenus. Je communiquais a M. me dit qu’il par la même il ne pouvait se décider. Je lui réiterais les mêmes remarques et les mêmes questions que je lui avait fait auparavant en presence de M. Le Monnier, et M. Ie Préfet me fit les memes réponses et me donna les mêmes conseils. Je lui fis parten même temps .que d’après les. renseignements qui venaient de me revenir je me voyais confirmé dans l’opinion que je lui avais communiquée plusieurs jours auparavant ainsi qu’a M. Ie Général, le Procureur Général et le Commissaire spécial de police, que l’esprit de la com pagnie du régiment étranger qui formait notre seule guarnison était trés mauvaise, qu’a différentes reprises ils avaient pris part aux cris séditieux de „Oranje boven”, qu’on avait entendu même ces cris dans leur caserne et qu’on pouvait se trouver trompé en comptant sur cette troupe; que je me méfiais aussi de l’esprit qui règnait dans ce qui nous restait de la compagnie de réserve, et que je croyais qu’ils n’étaient nullement disposés ni a agir, ni a partir. M. le Préfet me pria de me rendre auprès du Général avec M. Stratenus pour lui faire part de ces renseignements. Je m’y rendis de suite avec le Général ce que j’avais dit a M. le Préfet mais il la troupe du régiment étranger et qu’au ordre, il était encore dans la même comptait beaucoup reste, n’ayant recu irresolution. Nous revinmes cbez M. le Préfet lui rendre compte de cette entrevue et il nous pria de revenir le voir de grand matin. A six heures et demi du matin nous retournames, M. Stratenus et moi, chez M. le Préfet. M. le Préfet me dit qu’après une longue conférence avec M. le Général ils étaient décidés a partir ainsi que les autres autorités fran^aises. Que le Général attendrait seulement la rentree de quel- ques détachements des environs, et en attendant tiendrait sa troupe dans la caserne, résolu a ne pas se mêler de ce qui se passait, a moins qu’on ne 1’insultat et le format par la de se défendre. Que M. le Préfet me portait a prendre toutes les mesures et a employer tous les moyens possibles pour maintenir la tranquillité et empêcher qu’on ne portat atteintes a la sureté des personnes et des propriétés. Le voyant décidé a partir je lui réiterais mes craintes qu’il ne se manifestat de suite un parti qui voudrait rétablir les anciennes I VARIA OVER 1813. 207

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1913 | | pagina 215