Oldenbarneveldt gen. W. Tullingh.
autorités, que 1’on porterait sans doute de suite 1’orange et qu’on
voudrait en arborer le pavilion.
Il me
seulement que jusqu’a ce depart
contre les Francais, que 1’on ne
1’orange, que 1’on ne
l) De heer v.
dit que décidé a partir aussi que le General, il désirait
on ne se portat a aucun excès
pourrait empêcher de porter de
pouvait autoriser 1’arboration du pavilion
orange ou la rétablissement de l’ancienne régence tant que l’autorité
du Gouvernement franqais serait reconnue, mais qu’il sentait que seul
et sans forces je ne pourrais soutenir l’autorité de ce Gouvernement et
que dans le cas ou 1’on voudrait me forcer a quelque acte contraire
au Gouvernement il me conseillait de me retirer momentanément
de mon poste en tachant toutefois de prévenir tous les excès.
II me dit en même temps que dans cette circonstance il lui parai-
trait utile et convenable que je m’entourais de quelques personnes
qui eurent de I’influence pour l’employer a calmer Ie peuple. Je
nommais M.M. Slingelandt et Van Hees, Conseillers de Prefecture,
Slicher précedemment Maire et ’t Hoen actuellement Juge de Paix.
M. le Préfet nomma M. Repelaer, mais je fis la remarque que je
me méfiais de ses intentions. M. Stratenus nomma M. le Comte de
Styrum, mais je fis la même observation. Nous nous arrêtames done
aux premiers en convenant néanmoins que je sonderais le dernier.
Nous convinmes de plus que je ferais prendre les armes a la
garde nationale et rassembler les honnêtes bourgeois qui s’étaient
engagés a concourir a reprimer les désordres et empêcher le pillage.
En quittant M. le Préfet je donnais 1’ordre a M. le commandant
de la garde nationale de la rassembler et priais M. van der Goes
de rassembler les bourgeois.
Je fis ensuite demander M.M. Slingelandt et Slicher qui se ren-
dirent de suite a mon invitation. M. Slicher me dit en arrivant,
qu’il avait déja vu quelques personnes pourvues de cocardes oranges,
ce qui me confirma dans 1’opinion que le parti était en plein activité.
Ces M.M. se montrèrent au reste parfaitement disposés a me seconder
dans le maintien de 1’ordre et de la tranquillité.
Dans le même temps le Général vint me voir et me confirma
VARIA OVER 1813.
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