14 J J) Jean Louis Léon de Fontaine, gepensionneerd fransch officier en (in dienstjaren) jongste adjunct-maire. son intention d’attendre settlement ses détachements et de rester en attendant dans 1’inaction a moins qu’on ne 1’insultat. Je fis aussi demander M. de Styrum pour le sonder s’il voulait concourir au maintien du repos et se servir a cet effet de 1’influence qu’il avait. Il se rendit a mon invitation, mais dès que je lui parlai du motif de mon invitation, il dit qu’il ne voyait mil moyen de maintenir la tranquillité et de prévenir les excès que de remettre de suite l’ancien gouvernement et d’arborer le pavilion orange. M.M. Slingelandt et Slicker aussi que M. van der Goes qui était présent se joignirent a moi pour lui faire sentir 1’inconvenance de ce qu’il avanqait, que cela ne pouvait tendre qu’a causer les plus grands malheurs et que 1’unique moyen de conserver la tranquillité était de concourir tous au même but: celui de soutenir 1’autorité existante en prêtant aux circonstances et en fermant les yeux sur la cocarde orange et d’autres choses pareilles que le peuple pourrait exiger et qu’on n’avait pas la force de lui empêcher. M. van Styrum ne céda nullement a nos raisonnements, persista dans son opinion, nous déclara que sans cela il ne voyait pas moyen de concourir a la tranquillité et que nombre des premiers habitants tels que M.M. Repelaer, et Hogendorp et d’autres pensaient de même et voulaient remettre 1’ancienne régence au place. Je priai M. Slingelandt, après le départ de M. van Styrum d’aller voir M. Repelaer, son beau-frère, et d’employer toute son influence sur celui la pour lui faire sentir les malheurs auxquels on s’exposait et 1’engager a concourir d’une manière convenable au maintien du repos public. Sur ces entrefaites M. de Fontaines mon collègue vint me dire qu’on lui avait dit a l’instant même que M. le Préfect ne s’opposait pas a ce que pour le maintien de la tranquillité et pour empêcher les excès de la populace on rétablit 1’ancienne régence. Ne pouvant croire que cela fut vrai je le priai d’aller lui-même le demander a M. le Préfet, et sa réponse confirma pleinement mon opinion. M. Slingelandt étant parti, je me rendis a la Mairie avec M. Slicher. A peine y fümes-nous arrivés que je vis de tous cotés le peuple et même tout les habitants porter de 1’orange et jetter des cris pour qu’on arborat le pavilion. Voyant de plus en plus se confirmer VARIA OVER 1813. 209

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1913 | | pagina 217