Faber van Riemsdijk. G. de Stassart. e 212 BIJLAGEN. La Haye, 8 Nov. 1813. 9 Nov. 1813. I N 1. Confiaenlielie. Je m’empresse, Monsieur, de répondre a la lettre que vous m’avez fait l’honneur d’écrire ce matin, et de vous donner par écrit, ainsi que je 1’ai déja. fait verbalement, 1’assurance que je regarde comme une chose utile et essentielle pour le maintien de 1’ordre de mettre les citoyens honnêtes a même de se réunir et de s’armer pour réprimer la canaille si elle s’avisait de bouger. Je laisse a votre prudence le choix des hommes et tous les details relatifs aux réunions dans chacque quartier. Vous voudrez bien seulement me rendre compte de ce que vous avez fait. Je vous engage a mettre dans cette operation toute la célérité possible. J’ai l’honneur de vous saluer avec une parfaite consideration. VARIA OVER 1813. N.°. 2. Monsieur le Baron, Après les conférences que j’ai eu l’honneur d’avoir avec vous sur les circonstances actuelles et pour assurer la tranquillité publique dans tous les cas qui peuvent se présenter soit que la malveillance put tacher de circuler des bruits allarmants, ou dans tous les autres cas, qu'il pourrait être a craindre que 1’on porterait atteinte a la sureté des personnes ou propriétés, je me suis entretenu avec plusieurs des habitants les plus notables et les mieux intentionnés, et j’ai trouvé partout les meilleures dispositions; mais je désirerais beaucoup, Monsieur le Baron que vous eussiez la bonté de me confirmer vos intentions a eet égard, il n’est pas douteux, que des precautions de cette nature sont indispensablement nécessaires, urgentes même et c’est vers ce but que se dirigent toutes mes pensées et toutes mes veilles. Mais il est essentiel pour moi que ma responsabilité soit mise a couvert dans ces moments difficiles et je vous prie en conséquence de vouloir me répondre avec toute la franchise que la chose exige et d’une manière cathégorique, vous assurant que les motifs les plus purs ne cesseront de me diriger et ceux que je choisirai pour coöpérer avec moi, et qu’au surplus j’ai la conviction intime que ces mesures de precaution sont commandées par une sage prévoyance, tandis que je me crois autorisé a vous donner 1’assurance, qu’il n’en saurait résulter aucune suite dangereuse dans aucun. Veuillez agréer, Monsieur le Baron, l’expression sincère* de tous mes sentimens ainsi que du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1913 | | pagina 220