Faber van Riemsdijk.
ii Novembre 1813.
N°. 3.
N°. 5.
N°. 4. 13 Nov. 1813.
VARIA OVER 1813.
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Je pense, Monsieur, qu’il est toujours bon que les Ministres du culte
se servent de leur influence pour calmer les esprits et prévenir les mal
heurs inevitables auxquels le peuple s’exposerait, s’il bougeait le moins du
monde, je vous laisse le soin de diriger tout cela; il serait important
de savoir si le Moniteur du 11 contint réellement les nouvelles annoncés,
mais celui du 10 n’en dit certainement rien. Demain tout cela s’éclaircira.
Mille salutations trés humbles et trés affectueusesle 13.
G. de Stassart.
14 Nov. 1813.
a une heure du matin.
Je m’empresse, Monsieur, de vous informer que le Moniteur ne porte
rien de ce qu’on vous avait annoncé. Il nous apprend l’arrivée de I’Em-
pereur a Paris et les dispositions qu’il a prises pour la réorganisation
de l'armée, a Mayence. II serait bien important de remonter a l’origine
de tous ces faux bruits qui ne peuvent ètre dictés que par la malveil-
lance Ne négligez rien pour les démentir.
Jai l’honneur de vous saluer avec une parfaite considération.
G. de Stassart.
Monsieur de Stassart.
Monsieur,
Je m’empresse de vous rendre compte qu’en conséquence de ce que
nous étions convenus et d’après l’approbation que vous m’avez bien voulu
donner par votre lettre du 9 de ce mois j’ai continué a m’occuper de
prendre toutes les mesures convenables pour engager les citoyens hon-
nêtes a concourir efficacement a maintenir le repos en se réunissant au
besoin pour réprimer la populace si elle trouble la tranquillité publique
et j’ai la satisfaction de vous apprendre que j’ai trouvé partout les mêmes
dispositions a eet égard et je dois ici ne pas vous laisser ignorer que
Monsieur le Colonel Tullingh et Monsieur le Juge Paix Van der Goes
m’ont seconde puissamment en s’entendant avec un grand nombre de bon
bourgeois qui se sont engagés de se présenter au premier mouvement
séditieux pour empècher tous désordres; et je crois ne pas trop me flatter
en supposant que ces mesures auront un plein et entier succès et je vous
prie de vouloir bien me faire connaitre votre approbation vous assurant
que rien ne sera négligé pour entretenir le bon esprit qui règne parmi
la presque totalité des habitants des classes aisées et honnêtes et qui
contiendra j’espère tout ce que la malveillance pourrait tenter.
J’ai l’honneur d’etre avec le plus profond respect,