Ti N°. VARIA OVER 1813. 215 N°. 8. 17 Nov. 1813. 17 Nov. 1813. Commies ter secretarie der stad; bedoeld wordt wel de autorisatie om de oranjevlag te hijschen. 9- Le Procureur-General a Monsieur le Maire, Comme dans les circonstances oü nous nous trouvons il est trés im portant que nous agissions de concert pour prévenir les troubles et les malheurs, je désirerais vivement si vous pouvez disposer d’un moment que vous prissiez la peine de passer chez moi pour nous concerter dans ce moment critique. J’ai l’honneur Monsieur le Maire de vous saluer avec la considération la plus haute et la plus distinguée. Le Général commandant le Département des Bouches de la Meuse, Bouvier des Eclats. Chargé par Sa Majesté l’Empereur et Roi, de la representer et de veiller a l’administration de la justice prés de la Cour Imperiale de Ia Haye et des tribunaux de son ressort, c’est avec la plus vive douleurqueje vois se manifester dans cette résidence, non seulement tin mouvement séditieux que la force armée devrait réprimer et la justice punir, mais même une opposition directe a l’exercice de l’autorité légitime et telle qu’une nouvelle autorité semble vouloir la remplacer. Ne pouvant croire, Monsieur le Maire que l’intention de se révolter contre l’autorité légitime ait jamais animé les habitants de la Haye, je me refusals a croire ce que tout le monde considérait comme évident, mais l’état des choses est tel, que je crois être en droit de vous demander aujourd’hui, s’il est vrai que l’autorité de Sa Majesté l’Empereur et Roi notre souverain soit encore respectée dans la ville de la Haye, ou si au contraire il serait possible que l’exercice du pouvoir y eut lieu soit de votre part, soit de celle de toute autre personne, au nom d’un prétendu souverain autre que le souverain légitime. Dans le dernier cas, Monsieur le Maire je croirais qu’il serait de mon devoir de quitter une ville oü les lois seraient sans force et l’autorité légitime sans moyens. Agréez, monsieur le Maire, l’assurance de tous mes sentimens. Jacquinot. Je n’ai point, Monsieur, d’autorisation a donner surl’objetmentionné dans la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’envoyer par Mr. Oosthoek. J’ai l’honneur de vous saluer avec une parfaite considération. G. de Stassart.

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1913 | | pagina 223