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quelle dame l’avoit tenue quelque terns chez elle, après cela elle l’a
fait mettre dans un couvent, nommé Les bons Enfans a Hasselt en qua-
lité de pensionaire, oil elle a restée aussi quelques mois, mais que ses
tuteurs ayant appris ou elle étoit étaient venus la retirer de ce cou
vent, pour la remettre dans
le premier a Aix la Cha-
pelle, d’ou elle s’était enfuie
au paravant, lui repetant
qu’en cas quelle ne retour-
nat pas au premier couvent
et qu’elle ne se fit religieuse
elle n’auroit rien de quoi
vivre ailleurs, surquoi et
principalement sur ces me
naces ayant été sollicité par
la maitresse des pensionai-
res d’y retourner, la quelle
maitresse avoit été aupara-
vant corrompue par des
presens a lui persuader pour
y retourner et se faire religi
euse, la comparante se voy
ant ainsi a la torture a due
malgré elle retourner a Aix
la Chapelle et reprendre
1’habit de religieuse dans
son noviciat. Trés malcon
tente de ce sort, la compa
rante a fait souvent ses plaintes aux réligieuses aussi qu’a ses tuteurs
de bouché et par écrit, mais n’ayant rien pu obtenir, elle a été obligée
de faire ses voeux, quoique forcée et contre coeur. Que la veille de sa
profession on lui aporta un acte le quel elle a été obligé de signer mal
gré elle, et sans avoir été informée d’avance, que 1’on a lu cette acte
une fois, surquoi la comparante s’est disputée longtems, disant qu’elle
n’avait que faire de se défaire de biens, puis-qu’on lui avait toujours dit
qu’elle n’avait rienque la comparante vouloit voir le testament de sa
mère défunte que 1’on lui a répondu que le testament lui sera envoyé et
que cette cérémonie se devoit toujours faire a toutes les réligieuses.
DE HAAGSCHE PORCELEINFABRIEK.
27I
25. Kop en schotel met amors, licht violet.
(Gemeente Museum.)
i4».