276 i la ditte dame étoit accouchée quelques années auparavant d’une fille, au sujet de la quelle il courait un bruit dans le public que monsieur le Baron Trips, alors General au service de eet Etat en étoit le père. Que la comparante a oui dire de la faqon susditte qui cette fille de madame la douairière de Beusdale étoit élevée chez un certain monsieur La Haut, lequel fesait ordinairement sa demeure a une cam pagne nommée Bruysterbosch, situeé dans les environs de la ville de Maastricht. Que durant le susdit espace de terns il venoit souvent au chateau d’Oest un homme nommé Andries, lequel avoit précédemment de- meuré chez le sus dit Monsieur La Haut comme cuisinier et qui a cette occasion étant souvent entré en conversation avec la comparante, lui a dit qu’il y avoit une jeune fille ou demoiselle qu’on élévoit chez mon sieur LaHaut, que cette fille étoit celledont madame d’Oost étoit accou chée, que monsieur La Haut lui même et la personne qui demeurait chez lui comme gouvernante, l’avoient souvent dit a lui Andries et que monsieur LaHaut s’etait plus d’une fois plaint ensa presence que 1’on ne lui paioit point régulièrement a terme la pension de la ditte fille et avoit même quelque fois ajouté que si on ne la paioit point, il renverroit la jeune fille au chateau d’Oost, que lui Andries avoit aussi communiqué ceque dessus a madame d’Oost; déclarant en outre la comparante avoir a plusieurs fois vu que cette dame s’entretenoit avec le dit Andries. Que la comparante que tenoit presque toujours compagnie a ma dame d’Oost et par ce moien entroit souvent en une conversation trés familière avec elle, lui a aussi parlé de la ditte fille, qui étoit chez monsieur La Haut etlui a donné a connaitre qu’elle était informée que cette fille était l’enfant d’elle, madame d’Oost. Qu’a 1’occasion depareils discours la ditte dame a avoué a la comparante que la chose étoit ainsi, qu’il étoit vrai, qu’elle étoit accouchée d’une fille, laquelle étoit chez le dit monsieur La Haut, la nommant toujours son enfant dans plusieurs conversations que la comparante a eu avec elle sur ce sujet et parlant toujours de cet enfant comme étant l’enfant de son époux monsieur le Baron Colijn de Beusdale. Qu’ au terns que la comparante demeuroit chez la ditte dame d’Oost il y venoit souvent une femme agée qu’on nommoit Mechelle demeu- rante alors a Wijck, fauxbourg de Maastricht et laquelle avoit précé demment demeure chez madame d’Oost qui avoit toujours beaucoup DE HAAGSCHE PORCELEINFABRIEK. I

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1914 | | pagina 286