168 EEN JEUGDLIEFDE VAN Ainsi, conclusion de tout, vous vous hatez, et m’af- fligez. Ce n’est pas votre faute et je ne veux aussi pas vous en vouloir du mal. Sur un billet du Prince j’irai encore ce soir au concert de Cingoni. Je relis ce billet et je crains qu’il ne vous afflige. Je vous supplie que cela ne soit pas. J’aimerais mieux tout souffrir que Lui causer le moindre mal, de sorte que mes contraintes ne pourront nuire qu’a moi seul. Elle ne sera jamais exposée, et par la le secret me concernant tout autant, je ne serai pas exposé. Cet article arrété, que craignez-vous encore. Que je me consume? Vous voiez bien, que non, je ne me suis jamais mieux porté I Quoi done Que je m’a- veugle? Banissez cette crainte la plus mal fondée de toutes. Ma conduite samedi au soir avec Me de Perponcher n’est que le fruit de mon raisonnement, et celle chez Me de Roz. (endaal) l’a été de même, je dois a ma raison cette situation tranquille de lame ou je puis, en gardant toujours la plus grande presence d'esprit faire de moi tout ce qu'un autre pourrait me conseiller d’en faire d’après les qualitez qu’il me connait, et qui lui auraient donné a connaitre de quoi je suis capable. Si avec cela je n’avais de bons sentimens je pourrais facilement être fourbe, mais ce sont ces mêmes senti mens impérieux en moi plus que je ne puis l’exprimer qui souvent me font perdre la présence d’esprit. Voila pourquoi, quand je plais au monde c’est tou jours a mon esprit que je le dois, quand je me plais a moi-même, c’est par ces bons sentimens. Heureux si je continue toujours a préférer la dernière satisfaction a la première. Et c’est ce qui pourra un peu excuser mon égoisme. Je triomphe en moi-même d’une bonne action ou sentiment que seul je connais et juge. En la

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1943 | | pagina 186