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EEN JEUGDLIEFDE VAN
Ainsi, conclusion de tout, vous vous hatez, et m’af-
fligez. Ce n’est pas votre faute et je ne veux aussi pas
vous en vouloir du mal. Sur un billet du Prince j’irai
encore ce soir au concert de Cingoni.
Je relis ce billet et je crains qu’il ne vous afflige.
Je vous supplie que cela ne soit pas. J’aimerais mieux
tout souffrir que Lui causer le moindre mal, de sorte
que mes contraintes ne pourront nuire qu’a moi seul.
Elle ne sera jamais exposée, et par la le secret me
concernant tout autant, je ne serai pas exposé. Cet
article arrété, que craignez-vous encore. Que je me
consume? Vous voiez bien, que non, je ne me
suis jamais mieux porté I Quoi done Que je m’a-
veugle? Banissez cette crainte la plus mal fondée de
toutes.
Ma conduite samedi au soir avec Me de Perponcher
n’est que le fruit de mon raisonnement, et celle chez
Me de Roz. (endaal) l’a été de même, je dois a ma
raison cette situation tranquille de lame ou je puis,
en gardant toujours la plus grande presence d'esprit
faire de moi tout ce qu'un autre pourrait me conseiller
d’en faire d’après les qualitez qu’il me connait, et qui
lui auraient donné a connaitre de quoi je suis capable.
Si avec cela je n’avais de bons sentimens je pourrais
facilement être fourbe, mais ce sont ces mêmes senti
mens impérieux en moi plus que je ne puis l’exprimer
qui souvent me font perdre la présence d’esprit.
Voila pourquoi, quand je plais au monde c’est tou
jours a mon esprit que je le dois, quand je me plais
a moi-même, c’est par ces bons sentimens. Heureux si
je continue toujours a préférer la dernière satisfaction
a la première. Et c’est ce qui pourra un peu excuser
mon égoisme. Je triomphe en moi-même d’une bonne
action ou sentiment que seul je connais et juge. En la