GIJSBERT KAREL VAN HOGENDORP
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H. 24 April 1782.
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1) Arch. Hog. 11. G. K. aan Mevr. v.
racontant la confusion, qui certes m'accompagnerait,
n’avilirait a mes yeux.
Comme je me suis encore engage! Ne montrez jamais
ce billet, je vous prie, peu de gens me comprendraient
assez pour me juger au vrai, même vos plus intimes au
monde. Qui sait si vous le ferez? Mais a ce juge per-
pétuel qui posa dans notre coeur 1’image de la justice,
je ne craindrais pas, et j’ose le faire, d’exposer mes
sentimens les plus cachez, qui conformes a ce que je
viens de vous dire, prouveraient de faiblesse et non de
vice et vous rassureraient même sur ce que je ne négli-
gerai jamais vos avis, quand je verrai, qu’il m’en
faudra. 1)
De moederlijke toekomstfantazieën zijn wel zeer voor
barig, want al ziet Gijsbert Karel Henriette na dien
ongelukkigen avond verscheidene keeren terug, zoowel
buiten als in haar familiekring (de Torcks woonden een
gedeelte van het jaar in Den Haag), zijn verlegenheid
wordt er niet minder door, ondanks alle goede voor
nemens. Alleen in dagboekaanteekeningen, in nooit ver
zonden brieven uit hij zijn liefde, zijn onmacht haar te
naderen, zijn twijfel of zij zijn liefde beantwoordt en
of zij zijn liefde wel waard is.
„L’instant après que je crus une connaissance plus
particulière éloignée encor jusqu’a un bal de cour, on
m’invite chez Toi, je dois refuser et on me donne un
billet de concert. La je vois ton Frère presqu’un peu
sensible de ce que je ne suis pas venu. Le sort en est
jetté, j’irai chez Toi ce soir même. Heureux qu'accou-
tumé a m’observer beaucoup, je découvre a chaque
pas comment vaincre ma timidité a les faire. Que tes