GIJSBERT KAREL VAN HOGENDORP
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H.
coeur!
ce res-
lequel
manifesté cette malheureuse soiree. Encore est-il vrai,
qu’elle n’a point d’esprit supérieur, mais certes beau-
coup de naturel. En bien, si sa raison se dévéloppe
avant que le mauvais exemple achève de la corrompre,
ne peut Elie acquérir beaucoup de vertu? Et serait-ce
une idéé si absurde, que de vouloir dévélopper cette
raison? Il ne faut pour cela ni étude, ni livres. La
raison, qui est la faculté de juger de toutes choses,
peut s’exercer sur toutes choses et c’est sur ses jeux
que je puis commencer a la rendre raisonnable. Mais
quel ascendant faut-il savoir prendre sur cette beauté
qui en impose a tout le reste! Je voudrais n’avoir ja
mais été vu d'Elle. Je crains que mon entreprise ne
soit déja impraticable.” x)
Spoedig ziet hij het nuttelooze daarvan:
„Si la vertu en impose (et ne l’ai-je pas mille fois
vu?O mon coeur conserve la done dans ton sanc-
tuaire. Que la profligation des autres m’en hardisse et
que mon expression pénètre jusques dans son
Oui, je ne veux pas de toi. Si tu n’es digne de i
peet que je tache de mériter moi-même et sans
je t'abandonne a tes fréluquets. Cours dans leurs bras!
En attendant je veux te voir et t’entendre. Et me
suis-je abusé, vas, tu ne verras pas mes pleurs; puissai-
je n’en avoir a verser que sur mon propre sort!” 2)
„Un vide affreux dans mon coeur me rend bien
malheureux tous ces jours. Oü est celle qui te convien-
dra, Charles! Et tu sens cependant au fond de ton
ame qu’il t’en faut une.
1) Arch. v. Hog. 11. Dagboekaanteekening G. K. v.
2) Ibidem.