GIJSBERT KAREL VAN HOGENDORP 187 n’avoit été ni de longue durée, ni d’une grande violen ce. Mais ce qui servit a me guérir, bien plus que toute autre consideration, ce fut une nouvelle playe, plus profonde, plus allarmante que la première. Il y a prés de six ans que je vis et que j’aimai cette aimable fille, et toutes les fois que je la rencontre, ou même que je vois quelqu’un des siens, mon coeur sent encore un reste de cette émotion des passions naissantes, de ce charme inconcevable que j’éprouvai alors. Je lui ai declare ma passion aussi peu qu’a celle qui l’a précé- dée, mais elle s’en appergut également, par ma con duite! Je pensai que je ne devois pas m’attacher a elle, et je trouve encore que j’ai bien fait. Elle a peu d’esprit, peu de sens, mais elle est douce et dans une femme la douceur est d’un prix inestimable. Cepen- dant elle ne me convenoit pas, paree que la compagne de ma vie, doit pouvoir partager mes sentimens et mes idéés. Je passai la mer et je songeai a elle dans les momens ou je devois le moins espérer de la revoir jamais.” x) De hartstocht was bedwongen, reeds in Mei heet het „une forte passion tue une ame faible, mais fortifie une ame forte”. Maar de herinnering aan haar of beter aan de liefde voor haar vervaagde niet zoo snel. Nog in 1784 bekent hij zijn moeder, dat haar beeld ,,1’image de celle que j'ai véritablement aimé” toch telkens bij zijn nieuwe verliefdheden in Amerika voor hem ver schenen is, „plus touchante que jamais”, al waarschuwt hij de moeder hier geen verstrekkende gevolgtrekkingen uit te makenhij kende haar 1) Arch. v. Hog. 51 d. G. K. aan Biester.

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Jaarboeken geschiedkundige vereniging Die Haghe | 1943 | | pagina 205